98ème Hiro’a : la tresse précieuse de notre culture
Ce 98ème Hiro’a s’ouvre sur de beaux événements une nouvelle fois ! C’est d’abord la tenue du 15ème Salon du Livre dans les jardins de la Maison de la Culture, qui promet son lot d’animations et de livres merveilleux ou fascinants ; c’est ensuite le 11ème Hura Tapairu, qui réunit plusieurs dizaines de groupes dans leur amour de la danse et leur volonté de nous montrer une vision – la leur ; mais c’est aussi l’actualité du Musée de Tahiti qui nous entraîne dans le sillage de ses expositions. Des écritures à l’écriture, infinité du sujet qui semble répondre à la thématique de l’immensité portée par l’exposition de J-P Forest.
Ce Hiro’a semble donc sous le signe de la grandeur, qu’il s’agisse des thèmes, des événements, mais aussi de la distance dans le temps, comme nous le rappellent le Service du patrimoine Archivistique et Audiovisuel et le Conservatoire, qui reviennent sur le Bicentenaire de la bataille de Fei Pi l’un par le biais d’une exposition, l’autre par le biais d’un spectacle porté par la section arts traditionnels.
Du côté de l’Artisanat, Marquises et Tuamotu sont au diapason, les premiers revenant sur des décennies de pratiques artisanales, les seconds exposant leurs savoirs et savoir-faire.
Et puis ce mois de novembre marque la naissance d’un événement déjà cher à nos cœurs : le 1er Heiva Tärava Tahiti, organisé en partenariat entre la Maison de la Culture et le Conservatoire, qui regroupera 600 chanteurs de hïmene dans les jardins de Paofai. Derrière l’hommage à cette tradition rare des chants polyphoniques se dessine l’intérêt nouveau des jeunes générations pour cette pratique qui s’exprime au plus près de nos légendes, de nos lieux d’histoire et de vie.
Cette parution tout particulièrement donne corps à un lien précieux, celui avec notre culture, avec nos racines, avec notre Histoire, et montre que chaque facette l’unit à celles qui l’entourent pour fonder une identité, la nôtre, savant équilibre entre modernité et ancestralité.
Au sommaire ce mois ci :
10 questions à Ingrid Astier
La culture bouge « L’artisanat marquisien continue à évoluer »
A la rencontre du savoir-faire des Tuamotu
Des écritures à l’écriture : le récit des écrits polynésiens
Jean Paul Forest nous met « face à l’immensité »
Dossier : Hura tapairu : 11 ans, l’âge de la maturité
Le saviez-vous ? 1815 – 2015 : Bicentenaire de la bataille de Fei Pi
Nahea ra ? Comment fait-on ? : Préparer son faraoa tunu pa’a
L’œuvre du mois : Les idoles brulées, une gravure historique
Trésor de Polynésie : Le retour du Tärava
Pour vous servir : 15ème Salon Lire en Polynésie : une plongée dans les lumières de la nuit
Retour sur : Ovations
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