Exposition: Vanaa

La thématique tourne toujours autour de l’écriture, sa fonction identitaire et culturelle, quand elle est universaliste, au point d’outre passer les frontières et les clivages, les carcans limitants et aliénants. La possibilité quotidienne, dans ce va et vient permanent entre le lire et l’écrire, ponctuée de dires et de gestes qui élèvent au rang d’artiste poète. Ce que peut la littérature philosophique pour un mā’ohi des temps modernes. Ce que les lettres aux multiples concentrent en son point d’élévation de la conscience. Même si cette création reste solitaire et méditative. Au sortir de mes origines peu propices au travail de réflexion et d’engagement, pour être au service d’une humanité idéalisée, plus libre parce que plus éclairée, plus responsable parce qu’unifiée par la culture. 

15 œuvres pour dire ma passion des arts et des lettres. Réitérer chaque année par incapacité de m’arrêter d’écrire. Nullement une obsession comme me laissait entendre une adepte de la psychanalyse Freudienne. Et que n’ai-je pas lu et écrit sur ce complexe d’autodéfense ? En monologue impénitent, je ne cesse d’agencer mon propre avenir. Celui non pas d’un homme de lettres, ni même pour ce que mon intellect me dicte désormais d’écrire, mais pour élever si non élargir mes vues par delà nous-mêmes, au plus près d’une humanité troublée et retrouvée…