FIFO, FESTIVAL OCEANIEN DEPUIS 2004
Le Festival International du Film documentaire Océanien (FIFO) fait partie de ces événements qu’il fait bon voir fleurir, où qu’ils soient organisés. Créé en 2003 par Wallès Kotra, alors directeur de la station RFO Polynésie, il voit le jour en janvier 2004 et se renouvelle chaque année pour le bonheur du public polynésien, océanien, et même international… En 2011, plus de 26 400 entrées ont été comptabilisées.
Le FIFO propose ainsi sur 7 jours des projections de documentaires de 8h à 23h dans 4 salles, ainsi que des conférences, des ateliers de formation gratuits pour le public et les porfessionnels, des rencontres numériques, des projections-rencontres avec les réalisateurs et producteurs, et une soirée de gala au cours de laquelle un jury international décerne un grand prix et trois prix spéciaux tandis que les votes du public déterminent un Prix du Public. 2010 a marqué une ouverture à la fiction plébiscitée par le public et reconduite en 2011, et la mise en place d’un atelier très courru : pitch international, qui a pour objectif d’aider les porteurs de projets à défendre leur création devant un jury de professionnels et de potentiels acheteurs.
Exclusivement réservé aux documentaires de tous genres dont le sujet est l’Océanie, le FIFO a pour ambition de donner la possibilité aux Océaniens de maîtriser le regard qui est porté sur eux, et de se faire connaître dans ce qu’ils ont de plus unique, de plus fort, de plus beau.
Des centaines de documentaires dédiés à l’Océanie arrivent au FIFO, preuve de sa réussite, mais aussi de son importance croissante. Le FIFO a également un objectif de développement local et de formations. Ainsi, après la première édition, l’Association Tahitienne des Professionnels de l’Audiovisuel (ATPA) voit le jour, et à l’issue de la 4ème édition, le gouvernement la dote de plusieurs millions de francs pacifiques d’aide à l’audiovisuel (dispositif APAC).
Par ailleurs, et au-delà des divers ateliers de formation organisés pendant le FIFO, cet événement a donné une réelle impulsion locale : de nombreux collèges et lycées ouvrent des options ou filières audiovisuels et demandent à être pris en compte dans le programme du FIFO.
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