La 3ème édition du concours Tā’iri Pa’umotu c’est le 18 mai
L’année dernière l’événement avait rassemblé 7 groupes et plus de 400 personnes dans le cadre féerique du Paepae a Hiro. Cette année le public a rendez-vous le 18 mai à 18h pour une 3ème édition aussi dansante que les premières !
En 2017, le groupe Tamariki Taenga avait remporté pour la seconde fois le 1er prix suivi de la troupe Tamarii Ravahere et du groupe Na tama a Maruia. L’édition 2018 promet d’être aussi rythmée et dansante que l’année passée avec déjà plusieurs groupes inscrits et 5 membres du jury enthousiastes !
Le déroulement du concours
Ouvert aux pratiquants professionnels et amateurs, ce concours est organisé le vendredi 18 mai prochain sur le Paepae a Hiro. Il accueillera des groupes composés de 4 à 5 musiciens, qui pourront prouver leur virtuosité pendant des prestations de 5 à 10 minutes. Création ou reprise, avec ou sans interprétation vocale, le Paepae a Hiro de la Maison de la Culture sera en tous cas le cadre idéal pour cette joute artistique.
Les groupes devront pratiquer trois rythmes au choix parmi une grande variété de styles (kaina, valse, pata’uta’u, marche, samba, foxtrot, rumba, rock et reggaeton). Le détail des instruments imposés dans la formation du groupe, consultable dans le règlement du concours, prévoit quatre instruments dont deux guitares, un ‘ukulele et une basse (ou une basse tura, un cajun, une contrebasse).
Est également toléré en tant que cinquième instrument l’utilisation d’un violon, d’un accordéon, d’un titapu, d’une guitare ou d’une mandoline.
Côté animation, c’est le talentueux Mickey Spitz qui sera de nouveau le présentateur de la soirée.
La particularité de la frappe pa’umotu
Les origines de cette frappe restent assez mystérieuses. On raconte que ce sont des soldats polynésiens qui ont vu des gitans jouer et ont repris ce style. Mais Antoine Arakino, président du jury pour le concours et spécialiste du tā’iri pa’umotu, a aussi entendu dire que cette frappe existait bien avant que les Polynésiens ne partent pour l’Europe. Quoiqu’il en soit, elle s’est transmise dans les familles, seulement à l’oreille. (…)
Cette frappe est plutôt jouée dans la musique kaina, qui est très rythmée et soutenue. (…) C’est la percussion qui est transmise sur le doigté quand on gratte la guitare.
Antoine Arakino précise qu’ « on voit tout de suite si les musiciens connaissent cette façon de jouer, ces accordages spécifiques et les variantes de frappes. »
Source : Hiro’a
Les membres du jury et les prix à remporter
Ce sont 5 experts en musique pa’umotu qui auront la lourde tâche de départager les groupes en compétition. Parmi eux :
Antoine ARAKINO, président du jury
Maximilien HAUATA
Teaotea FIEDLER-VALENTA
Georges BONNET
Mapu
Le jury désigné pour ce concours décernera 3 grands prix et 2 prix spéciaux :
1er prix 200 000F CFP
2ème prix 150 000F CFP
3ème prix 100 000F CFP
Prix spécial 50 000F CFP
Prix spécial 50 000F CFP
Au-delà de l’aspect de compétition, c’est une belle soirée qui se profile avec des orchestres de talent et de qualité, qui sont là avant tout pour leur plaisir, mais aussi pour le nôtre. C’est ainsi un vrai choix de la part des organisateurs que de proposer une soirée gratuite. L’entrée libre permettra au grand public de venir découvrir les participants tout en mettant en valeur, outre leur virtuosité, les nombreux styles propres à chacun.
Infos pratiques
Concours : 3ème Ta’iri Pa’umotu
CAPF/TFTN
Vendredi 18 mai 2018 – 18h00
Entrée libre
Renseignements 40 544 544
Paepae a Hiro