L’Office territorial d’actions culturelles (OTAC)
La Polynésie française est désormais compétente pour régir le domaine culturel. Sous l’égide du conseiller Maco Tevane, l’association est dissoute pour devenir un établissement public administratif qui prend le nom d’Office territorial d’action culturelle (OTAC). L’établissement est désormais administré par un conseil d’administration sous l’autorité du conseil du gouvernement.
Le 1er janvier 1981, Geffry Salmon est nommé secrétaire général de l’OTAC.
Henri Hiro est chargé de conduire le département de recherche et de créations. Il est secondé par Coco Hotaota et John Mairai pour la chorégraphie.
La salle Muriavai n’a pas toujours été la salle d’exposition que l’on connaît aujourd’hui. Ce sont ses murs qui vont accueillir les bureaux et les ateliers de ce Département de recherche et de créations.
Et, de ces murs, vont émerger les principaux outils du renouveau artistique culturel portés par Henri Hiro, ses œuvres théâtrales puis celles de ses successeurs.
Le département « fêtes » ou Heiva conduit par Gérard Cowan et secondé par Richard Mai renforcent les rangs de l’OTAC. Créée en 1881, âgée aujourd’hui de 140 ans, le Heiva i Tahiti est l’expression de toute la force et de la richesse de la culture polynésienne.
En 1984, avec l’avènement de l’autonomie, Geffry Salmon démissionne de l’Otac. La direction de l’établissement public est alors confiée à Gérard Cowan.
En novembre 1985, Francis Stein est nommé secrétaire général de l’Otac. Il va cependant diriger l’Otac jusqu’en 1998.
Dès sa prise de fonction, le nouveau secrétaire général doit gagner la Nouvelle Zélande à la rescousse de la pirogue double Hawaiki Nui.
Avec le Heiva, l’Otac acquiert une expérience notable en matière d’organisation de spectacles.