Mamao Blues, Immersion dans l’âme de l’éternel CHT de Polynésie
Tous, excepté les nouveaux venus, avons connu de près ou de loin, pour y être venu en consultation, y avoir accouché, visité un proche ou accompagné un être aimé dans ses derniers jours de vie, l’hôpital de Mama’o, véritable institution du Pays. Aujourd’hui, son parking et ses couloirs sont désertés. L’hôpital du Taaone et ses plusieurs centaines de milliers d’investissement ont pris la relève. C’était l’occasion de rendre un dernier hommage aux moments passés, au personnel et aux malades de l’ancien centre hospitalier. On écoute le quotidien de praticiens de l’établissement, médecin anesthésiste, infirmière ou urgentiste, on part à la rencontre de nouveaux-nés en service de néo natalité, on assiste à un accouchement, et on s’interroge aussi sur la résistance des Polynésiens face à la douleur, ou plutôt leur difficulté à la verbaliser, et la manière dont ils semblent accepter plus facilement la mort… On est heureux de participer le temps du film à cette vie animée, de pouvoir lui faire nos adieux avant de découvrir le nouvel hôpital qui accueillera dorénavant les jeunes générations à Pirae. Sans oublier de recontextualiser l’histoire de Mama’o (on découvre notamment que l’établissement tire son nom d’une forêt de ma’o sur laquelle il a été construit), Jacques Navarro-Rovira nous offre là une immersion sensible, tendre, poétique et incontestablement très émouvante.
Un public… touché
Yvette, 64ans
« Un très bel hommage »
Un film magnifique, avec beaucoup d’émotions. J’ai moi-même fait partie du personnel de Mamao, j’y ai été médecin pédiatre et je trouve que c’est un très bel hommage rendu à l’hôpital, à son histoire, son personnel…
Sophie, 32 ans
« Très complet et très émouvant »
Un film très émouvant. J’ai trouvé qu’il retranscrivait bien, traduisait parfaitement l’âme polynésienne, les douleurs, les joies… Je l’ai trouvé très complet et très émouvant. Je le recommande chaudement.
Sandrine, 35 ans
« Un très beau documentaire »
Un très beau documentaire, qui donne une bonne impression de la façon dont les Tahitiens disent au revoir à cet hôpital, avec de bons et de moins bons moments passés là-bas. Nous, ça fait trois générations qu’on est là, donc mes parents avaient connu Jean Prince, moi j’ai connu Mama’o et mes enfants connaîtront le Taaone, je trouve ça sympa d’avoir cette continuité. Maintenant que le nouvel hôpital fonctionne, on est passé à autre chose. Il n’est plus temps de se retourner et de regarder derrière.