Marcel Desvergne, « Monsieur numérique » !
C’est le dernier jour des 4èmes Rencontres Numériques, le temps de faire un petit bilan sur les nombreux échanges qui ont animé la semaine avec Marcel Desvergne, président d’Aquitaine Europe Communication, l’agence des initiatives numériques, qui est aussi le « Monsieur » de l’aventure numérique du FIFO depuis l’origine.
Votre sentiment sur ces 4èmes Rencontres Numériques ?
Je sors à l’instant du débat sur la presse* et je dois dire que la qualité des échanges entre les professionnels de la Polynésie, mais aussi avec un intervenant depuis Paris via Skype, a fait de cette rencontre une des plus intenses de la semaine. Pour plusieurs raisons : d’une part, tous les participants étaient totalement et directement concernés par la problématique et d’autre part, l’échange en direct avec Paris a été d’une qualité irréprochable, démontrant la pertinence technique du numérique en Polynésie. Cela aurait été impensable il n’y a pas si longtemps.
L’amélioration du débit est désormais palpable, les évolutions des questionnements liées au numérique aussi ?
Tout à fait, la Polynésie se projette plus clairement. J’ai été frappé hier lors de la rencontre « Les scénarios probables de l’OPT ? » par la perspective et la manière dont l’OPT est venu se présenter à travers un petit film de fiction (« Une journée en 2025 »). A travers lui, ils ont accepté d’expliciter quels étaient leur choix d’orientation. Dans un autre registre, j’ai perçu, chez les décideurs, une inquiétude au sujet des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.) et les réactions qu’ils entraînent. Ils craignent un envahissement du numérique dans tous les secteurs. J’ai envie de répondre simplement que le monde bouge, est moins cloisonné, donne et reçoit. Il n’y a rien de dangereux à cela.
Le bilan global est positif ?
Au niveau de la qualité des échanges et des capacités techniques, oui. En revanche, j’espérais – moi, mais aussi l’ensemble des participants – des réponses formelles de la part des pouvoirs publics. Il n’y a eu que des approches. C’est dommage car justement, il faut profiter de ces Rencontres pour formuler des axes de développement.
* « La presse traditionnelle est-elle menacée par les technologies numériques ?
I.B