TOA’URA EN CONCERT

Toa’ura a vu le jour en 2001, à l’initiative de Avae et Marii. Le groupe, à l’origine, ne faisait que de la danse, mais est très vite venu à la musique avec Avae au ukulele, Kavera au djembé et Marii à la guitare. Dès le début, ce groupe original a un credo : de la création, rien que de la création.

En 2003, le groupe s’étoffe avec la rencontre de Loulou, à la basse, et de Yul, à l’harmonica et au didjeridoo. Premier enregistrement en studio, première maquette, et voici le premier album, paru en 2004. Te ahi mo’a (Le feu sacré) est suivi d’un spectacle à Vaiete. L’album se vend facilement, malgré les difficultés de tout jeune groupe à se faire sa place au soleil.
Deux ans plus tard, un nouvel album paraît : Tiare’ura. C’est un vrai succès pour le groupe, qui était très attendu et vend des centaines d’albums en quelques jours. Toa’ura se lance alors dans de longues tournées pendant 2 ans : deux en Nouvelle Zélande en novembre 2007 et deux à Hawaii en décembre 2007, sans oublier tous les concerts à Tahiti et dans les îles.
Le troisième album est paru tout récemment, le 02 mai 2008 : E ra’e te henua. L’album reprend les sonorités des deux premières parutions, avec, selon les artistes eux-mêmes, « un son qui a mûri ». Cette année est aussi celle de la sortie du DVD Music & Haka.

Toa’ura signifie « Guerrier Rouge », et désigne les Arioi des temps anciens, les guerriers du Roi.

Composé de 7 musiciens choristes et de danseurs, Toa’ura est avant tout un groupe à forte personnalité, qui réunit des passionnés de musique locale, internationale et des professionnels de la danse polynésienne. La motivation est grande et les sources d’inspiration multiples, et donne naissance à un son qui se veut expressif, regroupant les mélodies traditionnelles et modernes au sein d’un même spectacle pour partager l’amour de la musique polynésienne et la frénésie de la danse. Cependant, Toa’ura n’est pas un groupe de musique locale comme en l’entend en Polynésie, et tient à sa différence : toutes les chansons sont originales.